3 ans après la sortie de son album « Volume 10 », Marc Lavoine revient avec « Je descends du singe », un album tinté de mélancolie et de pop.

Si quelques rides commencent à apparaitre sur le front de Marc Lavoine, sa musique reste identique. Il en est de même pour l’équipe qui accompagne le chanteur sur ce nouvel album. Christophe Casanave s’occupe des compositions et le duo Jean-François Berger / François Delabrière de la réalisation.

Ce 11ème album s’ouvre sur deux petites ballades sympathiques « Il Restera » et « Notre Histoire ».

S’enchaine ensuite le single, titre éponyme de l’album, « Je descends du singe ». En écoutant ces trois premiers titres, j’ai presque l’impression d’entendre un album de JP Nataf. Les gimmicks restent bien en tête, c’est sympa et frais. Comme quoi, même après 11 albums, on peut encore parvenir à séduire. N’est pas Marc Lavoine qui veut.

Le coup de grisou intervient à la quatrième chanson, « J’ai vu la lumière ». Un superbe copié/collé de sa chanson « Dis-moi que l’amour ne s’arrête pas ». Allez zou, chanson suivante. « J’en ai rien à foutre », le titre fait peur. Marc Lavoine se serait-il métamorphoser en Renaud ? Non, pas d’inquiétudes à avoir à ce niveau-là. Seul le titre est provocant. La chanson en elle-même nous parle d’amour, rien de très original.

« Auprès de toi mon frère » est une chanson dédiée à… son frère ! Il faut dire que Francis Lavoine était un peu l’idole de Marc quand il était jeune. C’est d’ailleurs son grand frère qui lui a offert sa toute première guitare. Ça y est Lavoine déteint sur moi et je m’attacherai presque à l’enfance du chanteur. Reprenons donc la chronique de cet album.

Ah, enfin un duo ! On l’attendait et il arrive avec la chanson « Avec Toi ». Cette fois, c’est Julie Gayet qui tient le micro. Une chanson qui ressemble à s’y méprendre aux 324 autres duos de Marc Lavoine avec des jeunes demoiselles.

Chanson suivante : « Faut-il parler ? ». Le single parfait. On parie qu’elle sera très prochainement diffusée en radio ?  J’imagine déjà Marc Lavoine interpréter cette chanson en playback chez Drucker.

Avec « Ballade pour Michelle », Marc rend un bel hommage à sa maman disparue il y a peu de temps. Enfin, dixième et déjà dernière chanson avec « Je compte les jours ». On sort sa plus belle voix de crooner et on essaye d’imiter Gainsbourg.

Au final, cet album de Marc Lavoine est sympathique. Au bout du 11ème album studio, on se doutait que le chanteur n’allait pas bouleverser son style musical. Ça va faire 30 ans que Marc Lavoine parvient à nous draguer. On va bien se laisser charmer pour un album de plus.

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Jean-Christophe Pignol