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Date d'ajout : 16-12-17

La magie d’Albin de la Simone opère sur le public parisien

C’est dans un café de la danse plein à craquer que le doux (et bleu) Albin de la Simone défendait son dernier album « L’un de nous 2 ». Délicat, sensible et drolatique, le français nous a émerveillé de son univers feutré dans un café de la danse conquis à sa cause. 

La magie d’Albin de la Simon opère sur le public parisienLumières tamisées, sonorités sobres et élégantes, le français introduit son concert par une présentation des musiciens et une explication de texte sur l’acoustique du moment. Sans autre sonorisation que sa voix et son piano électrique, Albin de la Simone nous plonge dans son univers simple et brillant. Aidés des magiciennes Maeva Leberre et Anne Gouverneur ainsi que du brillant percussionniste François Laserre il nous plonge dès « Ma Barbe Pousse » dans son univers raffiné.

Il y a une magie tendre chez Albin de la Simone, une sorte de charme qui enveloppe l’intégralité du concert. Fin et minutieux, exigeant et talentueux, il se promène parmi ses histoires délicates et réalistes. Tel un félin, il se glisse avec souplesse dans son habit d’adulte tendre, capable de faire rire et pleurer avec la même élégance. Les sonorités (non amplifiées) rondes et sucrées nous font frissonner de leur puissance. Véritable poète, il déroule un album à la mélancolie discrète et sincère.

Chez Albin de la Simone, la timidité s’élève au rang d’art et prend son envol sur une scène à la pénombre protectrice. Albin fait son show sur « L’un de nous deux » égayant  un public attentif et bienveillant. Inventant à chaque composition une approche nouvelle, il s’amuse à nous surprendre de ses trouvailles acoustiques. Bruits de cordes sur « Embrasse ma femme », percussion à la main sur « Ma barbe pousse »,  le français nous emporte avec une grâce infinie dans des compositions éphémères et magiques.

Belles dans leurs vocalises, les cordes se plaisent à couvrir cette musique douce de leur sonorités rondes et parfois grinçantes. Frissonnante de beauté, la musique du quatuor s’épanouit pleinement dans un café de la danse silencieux et attentif au moindre bruit. Albin esquisse un monde doux et pastel, véritable pointe de couleur dans un univers monochrome il nous enveloppe de sa fantaisie discrète et charmante. Finissant sur ses classiques, s’amusant de contes et d’autres histoires, il termine avec malice un concert magique et suspendu.

Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com


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