Qu’il est loin le temps où les scènes de spectacle n’étaient éclairées qu’aux chandelles de suif puis aux lampes à huile. Ce n’est qu’en 1846, sur la scène de l’Opéra à Paris que l’électricité a fait son apparition sur scène. Depuis, les prouesses techniques ne cessent de se développer et la lumière fait désormais partie intégrante d’un concert.

Nous sommes en 1703 lorsque Psyché, le tragédie-ballet de Molière, créé la sensation. Pas moins de 80 lampions à huile, des dizaines de lustres et plus de 600 bougies sont alors utilisées pour agrémenter la représentation !

Des centaines d’années plus tard, Mike Leonard ou encore Marc Brickman mettent en lumière le groupe Pink Floyd comme jamais cela n’a été fait auparavant lors de concerts. Nous sommes alors à mille lieues des bougies ancestrales dont les flammes ont été remplacées par des centaines de lasers et lumières automatisés.

En 1994, avec sa tournée « Division Bell », le groupe de David Gilmour utilisera même un laser d’une valeur de plus de 120 000 $ la pièce jusqu’alors utilisé uniquement lors de tests nucléaires ou de photographie rapide.

Cette mise en lumière n’est pas uniquement faite pour éclairer ou mettre en valeur l’artiste, elle contribue au spectacle et devient désormais partie intégrante d’un concert. D’autres artistes utilisent dorénavant à foison des rubans ou des dalles LED que l’on peut retrouver sur ce site pour embellir leur propre décoration.

Aujourd’hui, la lumière a pris une toute autre dimension devenant primordiale dans une mise en scène. L’avènement des composantes technologiques sur les arts de la scène est devenu inéluctable et nécessite des capacités d’accueil de plus en plus importantes de la part des salles de spectacles. L’apparition de vidéos projections et autres nouvelles technologiques en cessent d’embellir les spectacles et ce n’est pas près de s’estomper.

A.M.