France Gall rompt le silence. 20 ans ce sont écoulés depuis la mort de son mari, Michel Berger. France Gall a répondu à une interview ce jeudi sur Europe 1 où elle se livre en toute intimité et en dévoile davantage sur son projet de spectacle.

A l’occasion des 20 ans du décès de Michel Berger, Europe 1 a diffusé ce matin une interview exclusive de France Gall enregistrée courant juillet. La chanteuse, plutôt discrète dans les médias depuis quelques années, tenait dès le début de l’entretien à rassurer ses fans : « Je vais bien, je pourrais aller plus mal franchement ».

France Gall est ensuite interrogée sur la musique de Michel Berger et l’impact que celle-ci a eu sur sa vie. « Je n’ai pas épousé un médecin ou un notaire. J’ai épousé quelqu’un qui faisait des disques et de la musique. Même après sa disparition, je peux encore écouter, chanter, travailler sur cette musique que j’aime tant. C’est un cadeau merveilleux d’avoir été marié à Michel Berger qui m’a laissé cette musique extraordinaire. Il y a beaucoup de chansons qui me touchent. Ça va de « Suis ta musique où elle va », « Attends-moi » et bien sur « Le Paradis Blanc » qui est comme une perfection de chanson. »

France Gall confirme la rumeur du moment en affirmant qu’elle est en cours « d’écriture d’un spectacle musical sur la musique de Michel chantée par lui ou par moi. Quand je fais les choses, c’est toujours pour répondre à une attente de notre public. Le public de Michel et le mien. Ça fait longtemps que je ne lui ai pas donné quelque chose. Donc, là, je travaille sur un spectacle pour eux. En même temps, je prends un tel plaisir. C’est tellement génial d’écrire un spectacle avec ces chansons. Il y a tellement de titres. Je vais faire une histoire en me servant des titres de Michel et de moi. »

Et peut-on imaginer un retour de France Gall sur scène ? « Aucune idée, j’aurai tendance à dire non » répond la chanteuse. « Je ne sais pas mais pour l’instant je vais produire et monter ce spectacle. C’est vraiment sortir de l’ombre à nouveau et revivre des choses que je vivais avant. C’est-à-dire, être dans une salle de spectacle, monter un spectacle, avoir des gens qui jouent de la musique. Moi, je ne vais pas chanter dans ce spectacle ni être sur scène. Peut-être pour saluer à la fin mais c’est déjà pas mal pour moi de faire tout ça : de sortir de l’ombre. »

A.M.